A propos des Pâques Sanglantes
Mon sire,
Lors d’une récente nuit agitée, je me suis
surpris coincé sur un chemin de crête menant à la ville haute, parmi
une escouade d’hommes en arme, à la merci d’une troupe vengeresse…
J’étais donc imprégné par l’atmosphère que tu as su recréer…
J’ai apprécié ton récit : le ton, la construction du scénario, la
multiplicité des personnages, les références historique et religieuses.
Même si j’avoue que j’ai crains avant de débuter ma lecture le recours
abusif aux formules usuelles que l’on rattache au Moyen-Age. Que nenni,
cela fut bien dosé.
Que puis-je, de ma position d’humble
lecteur contemplatif, oser reprocher au narrateur ? Peut-être un certain
parti pris en faveur des personnages. Ou a contrario, un procès à
charge….Bien sur que Gaudry fut un scélérat, un rapace, un fourbe… Au
titre de son action, il ne mérite aucune indulgence. Son œuvre seule
suffit à remplir son acte d’accusation. Je perçois toutefois la nuance
du narrateur après l’issue fatale, qui nous laisse entrevoir l’inutilité
de la violence incontrôlée de la foule. A mon sens, autre moment
important, dans le récit. Ce rappel à la complexité de la nature humaine
et de l’enchainement des événements me plaît.
Mention
spéciale également pour la richesse du vocabulaire utilisé, la palme
revenant au « pétulant orifice ». Expression dorénavant gravée dans ma
mémoire.
J’espère que tu vas poursuivre ta voie, nous
apporter encore plus de descriptions des personnages, des villes et
objets, de la vie au Moyen-Age pour nous faire à nouveau voyager dans
cet espace.
Mes respects, Thierry le Conteur…
Alard de Courcelles (Bruno A.)
Je suis en train de lire Les Pâques Sanglantes et je le
recommande aux amateurs de romans historiques et aux amoureux de la
Ville de Laon : c’est bien écrit et l’on se plonge vite dans le Moyen
Age. Pour ma part je connais très bien la ville de Laon et me retrouve
dans chaque lieu décrit dans ce livre.. Ca donne envie de se balader de
nouveau dans cette belle ville médiévale.
Delphine P.
J’ai profité des vacances pour lire ton roman : très sympa ! Avec un vocabulaire riche ce qui est rare et très agréable…
Thomas C.
Lecture terminée, malgré les passages « un peu » sanglants, j’ai
beaucoup aimé ce roman. Félicitations pour le gros travail dans la
retranscription historique. Étant une romantique invétérée le personnage
de Bernard m’a beaucoup plu, j’ai admiré son courage et sa
détermination à rendre justice au peuple. De nos jours il nous en
faudrait des meneurs comme lui pour éradiquer tous ces privilèges bien
mal acquis. Bravo Thierry pour tes connaissances et ton style. J’espère
qu’il y aura une suite.
Annie M.
Ce livre représente beaucoup de travail de recherche puis de
rédaction… Mais je pense que tu as pris plaisir à le réaliser, comme moi
à le lire.
La présentation est superbe et bien dans le
ton. Le Moyen -Age est une période que j’affectionne particulièrement.
Par contre , quand on termine ton livre , on a envie de changer de
religion !!!!
L’église catholique (sans majuscule pour moi )
a commis des crimes odieux à toutes les époques, au nom de Dieu , ce
qui est encore pire !
Cathy V.
Je me suis régalé à la lecture de ton dernier ouvrage: ton style est riche sans être ampoulé !
Et puisque ton talent d’écrivain éclate au grand jour, ne pourrais-tu
pas envisager de faire un ouvrage de synthèse sur les grands historiens,
sur le modèle du “Monde de Sophie”, de Jostein Gaarder, consacré à la
Philosophie ?
En tout cas, merci pour ce moment (sans allusion à un autre livre de moins bonne qualité!)
Gilles L.
Bienvenue au moyen âge, dans cette belle ville de Laon : le
passage du 21ème au 12ème siècle (coïncidence : les mêmes chiffres
inversés…) est immédiat- Transportée dans cette société médiévale, je me
suis « promenée » dans Laon où les images des rues actuelles se sont
fondues avec celles des « Pâques Sanglantes »- L’atmosphère sombre que
l’on attribue souvent à cette époque est omniprésente : le royaume
éclaté, le rôle et l’influence de la religion, les « us et coutumes » de
la vie quotidienne.
Comme souffrances physiques, tortures,
non respect de la Vie, et autres supplices ne font pas bon ménage avec
ma personnalité, ces passages de lecture ont été un peu difficiles :
Gaudry, Jean et Willibert ne seront jamais mes amis… le chantage est
depuis bien longtemps une arme, alors ne me sont pas sympathiques tous
ces maîtres chanteurs, Enguerrand et Thomas en premiers..
Les instants « romantiques » de l’histoire d’amour Bazilie-Bernard me
séduisent davantage, tout comme la loyauté d’Hincmar et La volonté
d’établir une société plus « juste » .
J’ai aimé ce livre le fond et la forme, et j’attends la suite de « Pour les siècles des siècles »
Annick E.
A propos de la Prophétie d’Ezéchiel
Le Chapitre VII, en particulier, est absolument captivant, avec cette
joute verbale entre Anselme et Abélard… … je reste bluffé par ton
riche vocabulaire ancien, aux sources latines et helléniques.Bravo pour
ce travail de bénédictin, proche de l’art.
Gilles L.
A propos de Dernière caravane pour Zeïlah
Un livre dégusté avec un réel
plaisir. Grande admiratrice de la poésie rimbaldienne, j'ai découvert un autre
poète aux semelles de vent. L'écriture est sobre, rythmée, entraînant le
lecteur dans la vie mouvementée et torturée de Rimbaud l'africain.
A lire pour cerner l' homme au delà du poète.
Valérie
A.
Récit ultra-documenté sur la traversée
d’Arthur Rimbaud dans le désert somali quelques mois seulement avant sa mort
prématurée. L’auteur fournit ici un véritable travail d’imagination et de
documentation.
Vincent L.
Les amis de Rimbaud avaient
reçu Thierry Dardart à Paris pour sa « Dernière caravane pour
Zeïlah ». Comment pouvait-on qualifier ce livre ; est-ce une
autobiographie apocryphe et fictive ? L’auteur a le don de provoquer chez le
lecteur un conflit de loyauté entre son exigence de vérité historique et son
envie de percer les mystères et d’accepter de remplacer par de la fiction
plausible les données manquantes
Sylvain D.